En revanche, le vernis intumescent, de nature thermoplastique, réagit à la chaleur en formant une mousse isolante qui limite la propagation du feu. Conforme aux normes pour les bâtiments publics, il parvient au classement B-s1,d0, signifiant une faible combustibilité, une émission de fumée minimale et l’absence de débris enflammés lors de la combustion.

Comparativement au vernis M1 non déclassant, le vernis ignifuge présente l’avantage de gonfler sous l’effet de la chaleur, créant ainsi une barrière protectrice qui retarde la propagation du feu tout en limitant les émissions de fumées toxiques.

Dans le domaine des vernis ignifuges, le vernis classique se distingue par sa capacité à préserver l’aspect visuel du bois grâce à la formation d’une barrière en surface. À l’inverse, le saturateur ignifuge adopte une approche plus profonde en pénétrant les fibres du bois, renforçant ainsi la structure interne sans altérer l’apparence extérieure. Cette méthode conserve l’authenticité du bois tout en offrant une protection incendie intégrée.